Guinée : Des responsables de sociétés minières outillés sur le système intégré de validation des listes minières « SIVALIMA »…

CONAKRY-Dans le cadre de la digitalisation du secteur minier en République de Guinée, la Chambre des mines de Guinée, le ministère des Mines et de la Géologie ainsi que ceux du Budget et de l’Économie et des Finances, organise un atelier de formation sur le système intégré de validation des listes minières (SIVALIMA) à l’intention de 25 responsables de sociétés minières opérant en Guinée. Cette formation chapeautée par la MAMRI (Mission d’Appui à la Mobilisation des Ressources Intérieures) en collaboration avec la Chambre des Mines, se tient du 24 au 28 juin 2024 au siège du CNPG (centre national de perfectionnement à la gestion) situé dans la commune de Dixinn.

Ismaël Diakité, président de la Chambre des mines de Guinée, explique d’où est venue cette initiative visant à créer cet outil. « L’initiative qui a été prise par le Gouvernement à travers la MAMRI de digitaliser cette procédure, nous l’avons souhaité parce que c’est une opportunité immense : opportunité de simplification, de traçabilité et surtout d’efficacité et de transparence. Je sais que pour nous tous, la question de la transparence est un élément clé de la gouvernance minière. Donc je voudrais au nom de l’ensemble des membres du secteur minier, féliciter Monsieur Doumbouya, le coordinateur de la MAMRI pour toute l’énergie qu’il a investie dans ce projet.

À travers lui, les membres du comité de pilotage, en particulier, le général Amara Camara qui personnellement, non seulement s’est investi mais aussi nous a rappelé à chaque session qu’il fallait pour que la Chambre des mines prenne en charge ce projet-là. Ce que nous n’avons pas refusé du tout, mais nous avons tenu à préciser que nous voulons travailler dans un cadre de partenariat avec l’État et que nous voulons contribuer au projet. Donner tous les moyens financiers qu’il faut à travers la Chambre des mines et à travers les compagnies individuelles qui sont intéressées pour que ce projet-là se réalise. Je voudrais également féliciter le consultant qui a fait preuve et qui continue de faire preuve de beaucoup de patience aussi bien dans la pédagogie pour nous convaincre que c’est un outil efficace, mais également, c’est un outil qui, du point de vue coût et bénéfice, va nous profiter », a-t-il expliqué.

Cette formation de cinq jours est le fruit d’un compromis entre la Chambre des mines et différentes entités, a aussi fait savoir monsieur Diakité

« Cette formation est le produit d’un grand compromis. Un compromis entre la MAMRI et la Chambre des mines. Un compromis entre les compagnies minières et nous au niveau du Conseil d’administration de la chambre des mines. Au-delà de la digitalisation…voyez l’élément de modernisation de l’extraction minière, voyez l’élément normatif en matière de gouvernance. Cet outil-là va exister et on va l’entretenir. Ainsi, œuvrer pour son efficacité. On va commencer à partir du mois de novembre, c’est ce qu’on a prévu. Tout va être digitalisé. Donc cette formation vient nous apporter un plus sur cette digitalisation. Et je souhaite que vous toutes et vous tous, accordiez à cette formation, la plus grande attention est que vous investissez votre intelligence, votre expérience et votre savoir-faire pour que le maximum de mécanismes soit retenu et que cela serve à nos compagnies et serve à la Guinée », a-t-plaidé.

Mahomed Lamine Doumbouya coordinateur de la MAMRI a dit ce que cet outil va apporter comme révolution dans le secteur minier en République Guinée.

« Cette formation vise à permettre aux utilisateurs d’une application que nous avons réalisée en collaboration avec l’ensemble des services qu’on appelle SIVALIMA système de validation des listes minière de pouvoir s’approprier progressivement de l’outil, de comprendre tous les alentours, de pouvoir l’utiliser à des fins d’amélioration de leurs activités. Je vous donne juste un exemple, une société minière peut envoyer un cahier de charge ou des listes pour lesquelles elle veut bénéficier des droits d’importation. Ça peut aller jusqu’à une centaine de pages, donc imaginez, on a à peu près une vingtaine de sociétés aujourd’hui. Si une administration doit recevoir ce paquet de dossiers, c’est difficile, c’est lourd à gérer.

Ça prendra beaucoup de temps et avec beaucoup de risques et d’erreurs possibles. Or cet outil-là permet justement de faciliter le traitement de ces activités et va permettre justement d’apporter une meilleure célérité. Donc, en réalité, c’est une réponse que le gouvernement, que le président de la République a apporté en sollicitant, en insistant sur la nécessité de digitaliser les différents services pour permettre justement de moderniser nos actes de tous les jours au sein de l’administration publique », a-t-il expliqué.

Diallo Abdouramane de la Compagnie de technologie et d’innovation, l’un des confectionneurs de la plateforme de validation des listes minières et en même temps formateur de cet atelier explique l’importance de cet outil.

« Cette plateforme permet aux sociétés minières de soumettre leurs cahiers des charges sur les listes minières en ligne directement, sans vraiment l’interface de quelqu’un. Quand le système sera mis en place, le délai de transmission et les délais de traitement de documents seront vraiment réduits à moitié », a-t-il rassuré.

Mamadou Yaya Bah 

Pour Africaguinee.com

Créé le 25 juin 2024 09:49

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