Crime odieux à Pita : Le mystère se dissipe sur le meurtre du petit Thierno Ibrahima Bah

PITA- L’émoi suscité par la mort tragique de Thierno Ibrahima Bah, 3 ans, à Wayan Boussoura, préfecture de Pita, ne retombe pas. Le présumé auteur de ce crime Mamadou Bah, a avoué son acte odieux aux services de sécurité.

Jusqu’à son arrestation hier soir, le mystère était entier sur l’endroit où il a caché le reste du corps de l’enfant qu’il a égorgé. Là aussi, le mystère se dissipe. Il a indiqué aux agents en charge de l’enquête l’endroit où il avait caché le reste du corps du petit Thierno Ibrahima Bah. Comble de l’horreur : Mamadou Bah ne s’est pas limité simplement à trancher la tête de l’enfant, il a aussi coupé son sexe, a appris Africaguinee.com auprès des sages du village et des services de sécurité.

« Après son arrestation, Mamadou Bah a avoué à la gendarmerie où se trouve le reste du corps de l’enfant.  La nuit, nous étions à Pita centre après son arrestation. Nous sommes rentrés tard au village. La brigade de recherche de Mamou a envoyé une autre équipe pour épauler celle de Pita. Ce matin, les gendarmes sont venus au village après l’audition du présumé auteur du crime.

Une fois au village, ils ont demandé s’il y a une maison abandonnée dans un secteur qui s’appelle Bowal-Baly. Nous avons répondu par l’affirmative, les gendarmes ont demandé à y être conduits. Nous sommes partis, le bâtiment est à l’abandon. Dans la chambre qu’il a indiquée, effectivement on a constaté que l’enfant a été égorgé là dans le petit magasin de la pièce.

Le corps était placé dans un morceau de fut fermé par un plateau. Le sexe aussi était coupé (…). Il a envoyé ça à l’endroit où il avait caché la tête de l’enfant. Le sexe aussi, il l’avait perché sur une baguette de paille. Le sexe aussi a été retrouvé exactement là où il a indiqué », explique Thierno Mouctar Bah.

Les gendarmes sont répartis à Pita après toutes ces investigations. Il reste à déterminer le mobile du crime. C’est aux environs de midi que le corps et le sexe de l’enfant ont été aussi inhumés sur autorisation des autorités, après prélèvement des indices.

Dossier à suivre !

Alpha Ousmane Bah

Pour Africaguinee.com